Comme sur tous les marchés de matières premières, l’incertitude reste élevée sur les marchés de l’énergie. Le prix du pétrole reste sous pression. Cela s’explique par les craintes d’un ralentissement économique mondial, les banques centrales ayant presque partout resserré la vis des taux d’intérêt pour lutter contre la forte inflation.
La réduction symbolique de la production de 100’000 barils par jour décidée par l’OPEP+ le 5 septembre ne semble pas suffire à stabiliser les prix du pétrole. Les prix du Brent et du WTI sont en baisse depuis deux semaines. Les inquiétudes concernant une baisse de la demande dominent actuellement l’activité du marché.
Les ventes de carburants en Suisse ont nettement chuté en juillet par rapport aux mois précédents et surtout par rapport aux années précédentes. Cela indique clairement que les rabais sur les carburants en Italie, en France et en Allemagne ont entraîné une augmentation du tourisme à la pompe. Rien n’indique que les automobilistes aient moins roulé cet été en général.
Peu avant le week-end dernier, Gazprom a annoncé qu’il ne reprendrait pas les livraisons de gaz naturel vers l’Europe via Nord Stream 1 pour une durée indéterminée après les récents travaux de maintenance. Les prix du gaz naturel et, par conséquent, les futures pétroliers devraient s’en trouver dopés.