On attend les rapports.
Cette semaine, l'EIA, l'AIE et l'OPEP annonceront leurs derniers rapports mensuels. Les acteurs du marché attendent avec impatience de voir comment les trois institutions évaluent l'évolution actuelle et future du marché pétrolier après que le nombre de nouvelles infections ait à nouveau augmenté récemment, ce qui a également conduit à des mesures restrictives qui pourraient avoir une influence sur la demande de pétrole.
Daniel Hynes, du groupe bancaire australien et néo-zélandais, estime quant à lui que les pertes récentes sur les bourses du pétrole sont plutôt le résultat d'une évolution qui s'est produite non seulement sur les bourses du pétrole, mais aussi sur les bourses des matières premières en général. "Les indicateurs suggèrent que la demande sur les marchés les plus importants, tels que les États-Unis et l'Europe, reste robuste, et je ne pense pas que ce mouvement de vente puisse durer beaucoup plus longtemps s'il se poursuit", indique l'analyste.
Il sera également intéressant de voir dans quel délai l'EIA, l'AIE et l'OPEP prévoient le retour du pétrole iranien sur le marché mondial dans leurs estimations actualisées. Les tensions géopolitiques avec la République islamique se sont accrues ces dernières semaines à la suite d'incidents impliquant deux pétroliers dans le golfe d'Oman, que l'Occident attribue à l'Iran. Le marché attend maintenant de nouvelles informations pour savoir si et quand les négociations nucléaires vont reprendre.
Source: Futures-Services Mineralöldienst
09 08 2021